Éthique et respect de la ressource halieutique

Nous faisons le choix affirmé d’une pratique responsable, en respectant les modes de vie des populations qui nous accueillent sur leurs territoires, en participant au développement local et à l’économie solidaire et aussi en veillant à limiter au maximum notre empreinte sur l’environnement, que ce soit au niveau des déchets issus des équipements de pêche, des motorisations, de la restauration ou de l’hébergement.

La pratique du « no kill » est pour nous une évidence.

Des prélèvements systématiques et irresponsables de poissons auraient tôt fait d’appauvrir en quantité et en qualité la ressource halieutique phénoménale mais néanmoins vulnérable de nos aires de jeux.
Autant pour préserver la qualité de pêche que par état d’esprit sportif, nous invitons donc nos clients à relâcher le maximum de captures.

Cette marque de respect portée à vos adversaires est tout à votre honneur et prolonge l’émotion de la capture.

Contrairement à certaines autres organisations peu scrupuleuses (qui font payer leurs clients pour pêcher des poissons qu’ils revendent ensuite !) que ce soit à Madagascar, mais aussi ailleurs dans l’Océan Indien (La Réunion, Rodrigues…) ou bien dans le Monde, nous n’avons jamais fait et ne faisons aucun business avec les poissons pêchés.

Nous nous engageons à faire tout ce qui est dans nos possibilités pour assurer les meilleures chances de survie aux poissons vaincus :

  • en utilisant des techniques sans engammage maintenant les prises viables et facilitant leur décrochage ;
  • en employant du matériel performant qui limite les casses et évite les combats qui s’éternisent ;
  • en gérant intelligemment les bagarres ;
  • en hissant les poissons à bord avec des dispositifs ne les blessant pas ;
  • en les décrochant rapidement ;
  • en utilisant des outils permettant la décompression instantanée des poissons piqués en profondeur et ayant subis une forte dilatation de la vessie natatoire (mérous en particulier), afin d’éviter une compression fatale des organes ;
  • en les manipulant le moins possible avant la relâche ;
  • en les ré-oxygénant (circulation d’eau de mer par dispositif de pompe à refoulement dans les branchies) si besoin ;
  • en leur rendant la liberté avec des méthodes spéciales.